Introduction :
Les techniques qu’on utilise toujours aujourd’hui viennent diminuer fortement la population d’insectes dans toute l’Europe, et par découlement en France. Dans nos jardins, on peut lutter contre ça en n’utilisant plus des pesticides et herbicides, pour permettre aux insectes de croître. Car, sans plantes pour manger, les insectes ne peuvent pas se nourrir, et donc les oiseaux ne peuvent pas non plus se nourrir. Tout cela n’est qu’une chaîne, si un maillon vient à manquer, alors c’est tout la chaîne qui en paye les conséquences, aussi désastreuses soient-elles.
Il ne faut pas oublier que l’Homme est un être hétérotrophe (mange pour sa survie) et omnivore (capacité à manger de tout). Les insectes pollinisent à eux seul près de 80 % des végétaux présent sur Terre ; sans eux il y aurait plus rien ! On est, que l’on le veuille ou non, dépendant des insectes !! Souvent ré-pulsé car la peur d’avoir une maladie ou d’être piqué influe notre raison. Tous les insectes ne sont pas des « nuisibles ».
Il faut connaître le monde qui nous entoure, le comprendre avant d’y faire quelque chose ( en aucun cas cela se rapporte à être stoïc et inactif ! ). La règle d’or passe par trois mots : Observation / Compréhension / Action.
Actions simples : 
Pour permettre aux insectes de venir dans votre jardin, il faut donc des plantes mellifères (fleuries) et nectarifères (pollen et nectar)
Les jardins de pelouse tondues régulièrement ne laisse pas de place à ces plantes et donc aux insectes, et par découlement aux oiseaux. Vous aurez beau faire tous les efforts du monde pour faire venir des oiseaux dans votre jardin s’ils n’ont rien à manger, ils ne s’y attarderont pas.
Une des premières actions simple et efficaces consiste à ne tondre que les endroits nécessaires ; au fond de votre jardin, où vos pas ne vous amènent que très rarement, est-il donc nécessaire de tondre cet endroit ? Ne serait-ce pas mieux d’y laisser pousser une Nature « sauvage » pour y voir un biodiversité que l’on n’a pas l’habitude de voir ?
Et, si on a la possibilité de planter deux ou trois plantes pour faciliter l’arrivée d’insectes dans notre jardin ; quoi de mieux de voir des coccinelles voler de fleurs en fleurs pour aller manger des pucerons. Ou des papillons volant dans le jardins pour l ‘émerveillement des petits comme des grands.
Technique pour la venu d’insectes :
Il y a aussi la pose d’hôtel à insectes, j’insiste sur le « fait maison », car ceux vendu dans le commerce sont peu adapté aux insectes car trop peu profond. Plus les tiges creusent sont longues, plus il y aura de ponte dans les tiges. Il faut privilégier des hôtels à insectes de plus de 26 centimètres de large.
Il faut une exposition plein sud avec une température minimum de 21°C, cela déclenche la reproduction des insectes. Il faut utiliser des tiges creuses ou charnues comme celle du Bambous, ou du Sureau. Ou on peut également prendre un tronc sec et le percer avec des forets de différents diamètres pour permettre à différents insectes de venir coloniser le tronc.
Les Abeilles Solitaires :
Comme leur nom l’indique ce sont des abeilles qui travaillent toutes seules et uniquement pour elle-même. Elles ne produisent pas de miel ; elles font des stocks pour leur larves dans les tiges creusent. Elles souffrent d’une non-connaissance car elles ne sont pas agressives envers les humains car elles non pas de dard. Elles sont d’excellentes pollinisatrices. A cause de nos gestes, leur habitats naturels sont enlevés car elles ont besoin de tas de bois et de branchages pour y s’installer et faire leur nids.
Elles représentent plus de 90 % de la population d’abeilles sauvages. En opposition aux abeilles domestiques. Il est donc essentiel de les protéger également.
1°) Leur rôle :
Les abeilles solitaires pollinisent les fleurs que ne visitent pas les abeilles domestiques, elles complètent le travail de ces dernières. Elles butinent dès le mois de mars, et pollinisent ainsi les premières fleurs des arbres fruitiers, facilitant les récoltes.
2°) Leur Habitat :
Les abeilles solitaires recherchent de petites cavités pour y faire leur nid et pondre leurs œufs : ce peut être des galeries creusées dans le sol, des tiges creuses de plantes, des trous dans du bois mort… Si elles n’en trouvent pas dans la nature, elles iront s’installer dans les trous d’aération des fenêtres.
3°) Leur cycle de vie :
Une fois la galerie repérée, l’abeille solitaire y pond une petite dizaine d’œufs. Pour chaque œuf, elle dépose du pollen, de petits insectes et autres nourritures pour les futures larves, puis elle colmate le trou pour créer une loge fermée avant de pondre un autre œuf, et ainsi de suite le long de la galerie. L’abeille qui a pondu mourra avant la fin du développement de cette nouvelle génération.
4°) Leur nourriture :
A l’état adulte, l’abeille solitaire se nourrit du nectar des fleurs qu’elle pollinise. Ce pourquoi il faut planter des plantes mellifères et nectarifères